Il pique, fait se gratter au sang, et harcèle en permanence : le moustique tigre fait partie des 100 espèces les plus invasives au monde. Il n’est malheureusement pas possible de s'en débarrasser par une démoustication au bactéricide comme cela se pratique sur certaines communes à zones marécageuses pour le moustique traditionnels.
Le moustique tigre est quant à lui essentiellement urbain : il naît chez nous, dans les cours, les jardins, et vit ensuite dans un espace qui ne dépasse pas de plus de 50 mètres l’endroit où il a éclos. Il est donc est impossible à des employés municipaux de passer dans chaque espace de la ville, chez les particuliers, pour tenter de l’éradiquer.
La seule solution est d’éliminer ses lieux de ponte, à savoir toutes sources d’eau stagnante : coupelles de pots de fleurs (y mettre du sable humide à la place), bassins à poissons (qui n’en mangent ni les œufs ni les larves au contraire des grenouilles), réservoirs de récupération d’eau de pluie non totalement hermétiques, sans oublier les conduites d’eau où celle-ci pourrait rester.
Une lutte qui concerne tout le monde, tout le temps, car un moustique se reproduit beaucoup, vite, et la femelle qui pique peut vivre jusqu’à un mois... Les citoyens sont invités à pratiquer les "gestes barrières" pour cet insecte invasif qu’une perte de biodiversité a privé de prédateurs sur le territoire.