"On était là samedi et hier, on est là aujourd'hui et on sera là demain. Et s'il faut aller à Paris samedi on ira." En cette fin d'après-midi de lundi, les gilets jaunes mobilisés à la barrière de péage de Villefranche-Limas restaient déterminés.
Ils étaient encore une cinquantaine à la sortie Villefranche, dans le sens Lyon-Paris où les barrières étaient relevées. Et les manifestants n'hésitaient pas à demander aux automobilistes "d'enlever leur télépéage pour ne pas payer. Aujourd'hui c'est Macron qui paie !"
Parmi les personnes mobilisées, des salariés et de retraités. "Moi je suis syndicaliste mais aujourd'hui c'est en tant que citoyen que je suis là. Pour montrer que le peuple a décidé de changer les choses."
La circulation bloquée à l'Avé Maria
Dans la matinée, les gilets jaunes sont longtemps restés à la grande barrière de péage avant de se faire déloger par les forces de l'ordre en début d'après-midi. "On s'est fait gazer. Ils nous ont chargés et renvoyés vers le rond-point de la sortie d'autoroute soit disant pour notre sécurité. Et là on est revenu à la petite barrière." Deux personnes ont notamment été interpellées et placées en garde à vue.
Vers 16h30, une partie des gilets jaunes s'est déplacée vers l'Avé Maria à Arnas, rendant la circulation très difficile sur le secteur. Et mardi, de nombreux gilets jaunes devraient à nouveau se mobiliser. Certains ont évoqué l'idée de se retrouver dans le centre de Villefranche, près de la gare ou encore au dépôt Intermarché de Reyrieux.
T.F.