AccueilACTUALITESAntenne relais à Saint-Julien : la maire éteint la polémique

Antenne relais à Saint-Julien : la maire éteint la polémique

L'édile Nathalie Petrozzi Bédanian n’a pas signé la déclaration préalable de travaux relative à la mise en place d’une antenne relais multi opérateurs à proximité de la cave coopérative. Un collectif s'était monté pour empêcher son implantation.
Une partie des membres du collectif qui s'est opposé au projet de pylône.
©Philippe Calleeuw - Une partie des membres du collectif qui s'est opposé au projet de pylône.

ACTUALITES Publié le ,

En effet, ce type de construction est soumis à autorisation préalable demandée par l’opérateur, en l’occurrence Bouygues Télécoms. Le maire a la faculté de s’y opposer dès lors que le projet ne respecte pas les dispositions du plan local d’urbanisme (PLU) qui ont pour objet la préservation des sites.

C’est à ce titre que Nathalie Petrozzi Bédanian, maire de Saint-Julien, n’a pas apposé son paraphe sur cette demande, l’endroit choisi pour implanter ce relais étant bordé par le Marverand, rivière qui a déjà provoqué de graves inondations et situé au milieu d’une zone naturelle (Zone N) "dont la norme est le principe d’inconstructibilité dans un but de sauvegarde du territoire". En outre, "la Zone N correspond à une zone naturelle et écologique sensible. Il faut y mener des actions de protection et de sauvegarde des milieux écologiquement sensibles, des sites et des paysages".

Recours et nouvelles zones envisagées

Cette décision a de quoi réjouir Gérard Ducrot, responsable d’un collectif s’opposant à ce projet que nous avons joint téléphoniquement mardi matin. Pour lui et ses amis, ce projet paraissait "inutile et nuisible".

Ceci étant, la société Bouygues dispose, de par la loi, de la possibilité d’effectuer un recours dans un délai de deux mois même si, différentes sources en attestent, des recherches pour d’autres sites ont lieu actuellement. En outre, obligation est faite aux différents opérateurs de procéder à la mise en place des équipements relais destinés à supprimer les zones blanches sur l’ensemble du territoire sous peine de sanctions financières. Quid de cette obligation si le territoire concerné est doté d’un PLU interdisant un tel équipement ? Une déclaration d’utilité publique va-t-elle être initiée par l’Etat ?

Quoi qu’il en soit, il semblerait qu’au vu des délais envisageables, ce n’est pas demain que les habitants de Saint-Julien, les artisans et commerçants ainsi les nombreuses personnes traversant le village pourront profiter d’un service de téléphonie mobile performant dans une zone où les difficultés concernant le réseau sont légion.

Partager :
Abonnez-vous
  • Abonnement intégral papier + numérique

  • Nos suppléments et numéros spéciaux

  • Accès illimité à nos services

S'abonner
Journal du 30 mars 2023

Journal du30 mars 2023

Journal du 23 mars 2023

Journal du23 mars 2023

Journal du 16 mars 2023

Journal du16 mars 2023

Journal du 09 mars 2023

Journal du09 mars 2023

S'abonner
Envoyer à un ami
Connexion
Mot de passe oublié ?