L'affaire remonte au 7 juillet 2014, à Anse, lorsque des hommes cagoulés et armés de couteau se sont introduits chez un homme de 60 ans vers 7 h. Ligoté et menacé, le malheureux n'a pu qu'obéir aux ordres des individus et leur révéler ses codes bancaires. Une fois obtenus, les malfrats ont abandonné l'homme, non sans lui avoir dérobé ordinateur, clés de voiture et la somme de 800 euros. Ce n'est que vers 9 h 45 que la victime a pu se libérer de ses liens et prévenir les secours.
Ce sont donc quatre hommes qui devaient être jugés mardi au tribunal correctionnel de Villefranche. Mais le procès a dû être renvoyé au 6 mars prochain à 14 h 30, car l'un des prévenus, placé sous contrôle judiciaire, n'avait pas pu trouver un avocat pour le représenter lors de cette audience.
Concernant les trois autres hommes, l'un était en cavale et les deux autres comparaissaient dans le box car placés en détention provisoire depuis dix-huit mois.
L'un d'entre eux, visiblement très affecté par sa détention et malgré une plaidoirie enflammée de son avocat réclamant sa remise en liberté, n'a pas bénéficié de la clémence du tribunal qui le maintient en détention jusqu'au renvoi.
Tout ce petit monde devrait donc se retrouver mardi 6 mars à 14 h 30 pour le jugement.
Jacqueline FABRE