Alain Pochat, quelle analyse faites-vous de cette victoire (2-0) de votre équipe face à Ajaccio ?
"C'était un match un peu bizarre avec cette expulsion rapide du capitaine d'Ajaccio (Filippi) qui a incité l'adversaire à défendre davantage. Une équipe qui joue à dix, en général, décuple ses forces pour être encore plus rigoureux en nous laissant moins d'espace, ce qui complique encore plus la tâche. On a trouvé la faille sur une belle action (but de Robinet). Ensuite, on a été confronté à cette question de vouloir marquer le deuxième but pour être au chaud sans se faire punir sur une demi-action ou un corner. En seconde période, avoir marqué ce second but (Sergio) nous a permis de souffler un peu, d'être un peu plus dans la gestion. On aurait pu appuyer un peu plus sur l'accélérateur. Il faut toujours être dans l'exigence. Ce n'est pas facile. J'ai un petit goût amer. On pouvait enfoncer le clou tout en respectant l'adversaire. J'insiste sur le fait d'être toujours plus déterminé dans nos choix, dans la finition. Sur la fin, on s'est un peu endormis. "
"Les "petits" comme nous, ne lâchent pas l'affaire"
Etes-vous satisfait par les prestations de Caloin au milieu ou du nouveau venu Fischer dans le couloir gauche ?
"Ils rentrent dans le moule de ce que l'on veut, c'est-à-dire des garçons à l'aise techniquement et qui sont généreux avec un très bon état d'esprit. C'est important, ça tire tout le monde vers le haut. Cela nous permet de ne pas nous précipiter quand on a des blessés. L'équipe arrive à enquiller des points, avec eux. Cela nous offre aussi la possibilité d'avoir un juste équilibre dans la rotation suivant les matches. Pour ces garçons, c'est toujours à double-tranchant. Si au bout, il n'y a pas de résultat on pourra se demander pourquoi tous ces changements…"
Ce résultat vous maintient à une courte distance (un point) de la tête. Quelle est votre idée sur cette marche-là ?
"C''est surtout de prendre des points. On voulait bonifier celui que l'on avait pris à Pau (1-1). Ce n'est jamais simple à domicile. Les "petits" comme nous, ne lâchent pas l'affaire. Le trio de devant (Dunkerque, Pau et…Villefranche) prouve qu'il y a de la qualité et du bon travail. Derrière, ça revient fort aussi. C'est un championnat où il faut être présent en mars-avril, il nous reste du temps d'ici-là."
Ralph NEPLAZ
Correspondant local de presse.